Publié dans Société

« Zaza salama » - Réduction du taux de mortalité infantile

Publié le mardi, 08 novembre 2022


Le taux de mortalité infantile est encore élevé à Madagascar car 45 enfants sur mille décèdent avant leur 12e mois. Comparé au taux de mortalité infantile au monde qui est de 37 pour 1000.  En ce qui concerne le taux de morbidité des enfants de moins de 5 ans, le chiffre atteint les 75 pour 1000.
Face à cela, Développement média international (DMI) a lancé le projet « Zaza salama ». Il consiste à améliorer la santé des enfants, de 0 à 5 ans, par une sensibilisation via les ondes.
« La radio serait le meilleur outil, car la majorité des gens peuvent y avoir accès. Les parents sont les cibles principales de cette campagne afin qu’ils emmènent leurs enfants dès les premiers symptômes d’une maladie. Les premiers gestes à faire en cas de maladie seront aussi prodigués via l’émission radio », a indiqué le responsable au niveau de DMI.
Pour l’instant, ce sont les Régions de Vakinankaratra et d’Atsimo - Andrefana qui bénéficient de ce projet avec l’appui du ministère de la Santé publique. Il a été constaté que les habitants de ces deux Régions emmènent leurs enfants dans les centres de santé quand cela leur est possible. Ils ne se contentent plus des médicaments traditionnels.
Les résultats de l’enquête RGPH 3 ont montré que « c’est la Région de Vatovavy- Fitovinany qui se caractérise par les niveaux de mortalité les plus élevés. Dans cette Région, le risque de décéder entre la naissance et le cinquième anniversaire est estimé à 119 ‰ contre un minimum de 35 ‰ dans celle de DIANA. En outre, à cause de la difficulté à l’accès aux soins, c’est dans le milieu rural qui connait un taux élevé de mortalité infantile en comparaison des villes ».
Parmi les maladies qui tuent les enfants en bas âge, les maladies pulmonaires tiennent le premier rang. 15% des enfants succombent à ce type de maladie. Cela s’explique aussi par l’accès aux services de santé qui est encore insuffisant. En effet, 43 % seulement des enfants arrivent dans un centre de santé pour se faire soigner.
Après les maladies pulmonaires vient ensuite la diarrhée avec 11 % des décès. Cette dernière est surtout favorisée par l’insalubrité, la difficulté d’accès à l’eau potable. Le paludisme termine le trio de tête avec 5 %.
Nikki Razaf

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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